Luttes interprofessionnelles

15 mars 2025 : NON à la guerre aux migrant-es.

Depuis des mois, le ministre de l’intérieur, Retailleau, multiplie les déclarations visant à supprimer les possibilités d’accueil et de régularisation des personnes migrantes. Sur fond de racisme décomplexé inspiré par l’extrême droite, le ministre donne aux préfets des consignes fermes de non-régularisation des personnes étrangères vivant en France sans titre de séjour. A Clermont-Ferrand, le zèle préfectoral ne se fait pas attendre. Maintenir cette politique de stigmatisation des étranger-es, c’est laisser croire à la population qu’une immigration zéro est possible. C’est par là même désigner encore et toujours des boucs émissaires pour saper toute contestation des politiques libérales. Ce ne sont pas les sans-papiers qui provoquent la fermeture de Auchan, des usines Michelin, des classes dans les écoles ou la casse des services publics...
 
RESF 63 organise une manifestation ce 15 mars contre la circulaire Retailleau et plus généralement la politique anti-migrant-es du gouvernement Bayrou Retailleau Darmanin. L'UD Cgt 63, aux côtés d'autres organisations syndicales, associatives et politiques est signataire de cet appel. Rendez-vous samedi 15 mars Place de Jaude à Clermont-Ferrand à partir de 15h00.

Le 08 mars 2025 : mobilisé-es pour l'égalité !

Ecarts de salaires, temps partiels imposés, retraites amputées, violences sexistes et sexuelles, surcharge des tâches domestiques et familiales… Malgré des décennies de luttes, l'égalité entre les femmes et les hommes au travail est encore loin d'être une réalité. Alors, le 8 mars, on se lève et on manifeste pour les droits des femmes.

Malgré les discours officiels, les inégalités femmes-hommes persistent : écarts de salaires, temps partiel imposé, retraites amputées, violences sexistes et sexuelles, surcharge des tâches domestiques et familiales… 

Les femmes ne demandent pas la lune, mais l'É-GA-LI-TÉ !

Le collectif "égalité-mixité" de l'UD Cgt 63 invite l'ensemble des syndicats CGT du Puy de Dôme à multiplier les initiatives dans les entreprises et les services cette semaine pour préparer la grande manifestation du samedi 08 mars 2025 à partir de 14h00 à Clermont-Ferrand.

A cette occasion, le collectif tiendra un stand CGT avant le départ en manifestation. Soyons nombreuses et nombreux, mobilisé-es, pour faire de l'égalité une réalité !

Retrouvez sur ce lien le tract du collectif "égalité- mixité CGT 63" 

Le 12 décembre : urgence sociale !

Dans un contexte où les entreprises s’enrichissent toujours plus, les vagues de suppressions d’emplois dans l’industrie se multiplient et impactent durement la France. Mercredi 27 novembre, la CGT a présenté à la presse ses propositions pour répondre à l'urgence sociale.
La Commission exécutive de l'UD Cgt 63 a décidé d'organiser une manifestation le 12 décembre prochain pour dénoncer les impacts locaux des suppressions d'emplois et leurs conséquences sur les services publics en territoire. 
Depuis plusieurs mois, la CGT alerte sur la situation industrielle désastreuse. En mai dernier, la CGT a présenté une liste de 130 plans de suppressions d'emplois afin de dénoncer ce processus de désindustrialisation. En octobre, lorsqu’elle est présentée au Premier Ministre par la CGT, cette liste atteint les 180 plans de licenciement
Et moins de 6 mois après notre première liste, la CGT recense aujourd’hui 286 plans de suppressions d'emplois depuis septembre 2023.
Entre 128 250 et 200 330 emplois menacés ou supprimés depuis septembre 2023.
Une tendance globale à l’accélération du rythme de mise en œuvre de plans de suppressions d’emplois se dégage, avec plus de 120 plans concentrés sur la période juillet-novembre 2024, dont 89 sur la seule période septembre/novembre. 

Si on cumule le total des emplois supprimés ou menacés (70 586) et le potentiel d’emplois indirects et induits dans l’industrie (57 664 hypothèse basse, 129 744 hypothèse haute), on arrive donc à l’évaluation globale d’un impact négatif compris entre 128 250 et 200 330 emplois depuis septembre 2023 recensés par la CGT. Il est donc permis de penser que ce sont plusieurs dizaines de milliers d’emplois supplémentaires menacés qui peuvent être ajoutés à ceux recensés par la CGT. Ce recensement documenté est donc cohérent avec les évaluations qui ont pu circuler récemment, notamment celle du cabinet Altares portant sur 300 000 emplois menacés du fait de la vague de défaillances d’entreprises. Au-delà des ravages sociaux avec la destruction d’emplois directs et indirects, la désindustrialisation entraîne aussi des ravages territoriaux avec la désertification impactant tout le tissu économique et les services publics français. Chaque emploi supprimé entraîne des effets domino sur les sous-traitants, les prestataires de services et tout l’écosystème économique local. Ces plans de licenciements n’effacent pas seulement des emplois, ils vident des régions de leur attractivité, de leur commerce de proximité…

Des vies brisées, des familles dans l'incertitude : derrière les chiffres c'est un drame humain qui se joue.

Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage, ces suppressions d’emplois plongent également des familles dans l’incertitude. Ces annonces peuvent être effectuées en visioconférence ou par SMS en un temps extrêmement court, sans prendre en compte les conditions de vie des salarié·es et leurs chances de retrouver un emploi, notamment s’ils et elles sont en fin de carrière. Ces plans de licenciements entraînent des impacts sociaux profonds, des difficultés financières jusqu’à la perte de logement, fragilisant le tissu social dans de nombreux territoires. Face à cela, l’État ne joue pas son rôle de garant, et au contraire, il aggrave la situation. L’argent public est massivement versé dans des aides et subventions aux entreprises qui, sans contrepartie, licencient et délocalisent. En juillet 2023, la Cour des comptes estime à 260,4 milliards d’euros le soutien financier total aux entreprises, y compris les prêts garantis et le report du paiement des cotisations sociales. Aucun contrôle ni mécanisme coercitif n’empêche ces pratiques qui affaiblissent notre tissu industriel et nos emplois. Ces fermetures d’entreprises et d’usines sont les conséquences directes de la politique de l’offre menée par Emmanuel Macron depuis son premier mandat.

L’État doit impérativement agir pour restaurer la souveraineté industrielle de la France et mettre en place une véritable politique industrielle ambitieuse. Cela passe par l’arrêt des délocalisations et par une relocalisation des productions. 

Il est également essentiel de lutter contre le dumping social qui exploite les travailleur·ses sous-payés dans d’autres pays, tout en détruisant les emplois locaux. 

Pour toutes ces raisons, la Commission Exécutive de l'Union Départementale CGT du Puy de Dôme a décidé d'organiser une grande journée de grève afin de participer à une grande manifestation le 12 décembre 2024 à partir de 10h00 Place des Carmes à Clermont-Ferrand.  

Lire le tract de l'UD Cgt 63

Lire le communiqué de presse des organisations syndicales du Puy de Dôme

MANIFESTATION SAMEDI 15 FÉVRIER 15H00 PLACE DELILLE CLERMONT FD - NON À L'EXTRÊME DROITE

Depuis quelques années, aussi bien en France que dans le reste du monde, la « vision du monde » des extrêmes droites infuse dans la société, et elles sont partout de plus en plus proches du pouvoir. Ceux et celles qui défendent des idées fascistes ou nazies ne se cachent même plus pour les exprimer.
Le danger n’a jamais été aussi grand depuis 80 ans.
Les extrêmes droites ont toutes un point commun : le refus de l’égalité, entre humains, entre pays, entre civilisations. Ce refus, elles le mettent en œuvre par la violence.
A l’appel du collectif de Lutte contre les idées d'extrême droite du Puy de Dôme qui regroupent plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques, mobilisons nous et défendons nous en participant à la manifestation à partir de 15h00 Place de Jaude à Clermont-Ferrand.

Le 05 décembre : pour les services publics, notre bien commun, toutes et tous en grève !

L'intersyndicale fonction publique du Puy de Dôme appelle à une première journée de grève et de manifestation ! Depuis maintenant trop longtemps, la fonction publique, les statuts, les missions de services publics sont mis à mal par les gouvernements successifs. Les agent-es, sont aujourd’hui montré-es du doigt et accusé-es d’être les fossoyeurs-ses de l’économie. Si l’économie va mal, c’est en raison des choix faits par les gouvernements en faveur des privatisations, d’un transfert des richesses en direction unique des capitalistes.  
 
Jour de carence, salaires, conditions de travail, le mépris, ça suffit !
Toutes et tous en grève et en manifestation le 5 décembre à partir de 10h00 Place du 1er mai, pour les Services Publics, notre bien commun.