Mylène Palisse, conseillère pénitentiaire d’insertion et de probation et élue CGT risque jusqu’à la révocation pour avoir exprimé des critiques concernant certaines modalités de la mise en œuvre au sein de l’administration pénitentiaire de la prévention de la radicalisation dans les colonnes de l’Humanité en avril dernier dans un article intitulé « Cochez la case djihadiste ».
Interpellé, le Ministre de la Justice, pourtant garant des libertés fondamentales, fait sien l’acharnement de l'administration pénitentiaire en confirmant la convocation de Mylène Palisse le 13 décembre 2016 devant le Conseil de discipline.
o Parce que la liberté d’expression est un droit constitutionnel, inhérent à la démocratie,
o Parce que la liberté d’opinion des fonctionnaires est un des fondements du statut général,
o Parce que les fonctionnaires ne sont pas de zélés serviteurs, exempts de tout droit à la critique et à la parole,
o Parce qu’ils sont légitimes à questionner la mise en œuvre de politiques publiques, dont ils sont les acteurs,
o Parce que ces interrogations relèvent de débats d’intérêt général,
o Parce que la liberté d’expression syndicale ne peut se cantonner à des critiques complaisantes,
o Parce que les libertés syndicales ne sont pas négociables et sont des garanties essentielles dans un État de droit,
Nous exigeons l’abandon immédiat des poursuites disciplinaires contre Mylène Palisse et affirmons haut et fort notre attachement à la liberté d’expression et aux libertés syndicales.
Appel à 2 rassemblements en fin de journée ce mercredi 19 octobre à Clermont-Fd.
À 17h30, devant la Préfecture, pour la défense de nos libertés syndicales !
À 18h45, devant le local de la Fédération Socialiste du Puy de Dôme.
Ce 19 octobre, s'ouvrira pour 2 jours, le procès en appel de 8 salariés, nos 8 Camarades de Goodyear condamnés à des peines de prison de 24 mois, dont 9 mois avec sursis. Nous rappelons que la mobilisation massive des salariés de Goodyear n'avait pour unique objectif que le maintien des emplois et de leur outil de travail. Lire le communiqué, ou le dossier "Pas de conquêtes sociales sans libertés syndicales".
Du 6 au 14 octobre 2016 sur l’ensemble de la Région Auvergne Rhône Alpes, la CGT aux côtés des privés d’emploi et précaires
Historique de l’action :
Chaque année, Pôle Emploi, le Conseil Régional et la Direccte organisent un événement intitulé « une semaine pour un emploi ». Sur l’ensemble des départements de Rhône-Alpes, des forums sont organisés. Des milliers de privés d’emploi, d’étudiants, de travailleurs précaires (84 000 en 2014) se retrouvent dans ces rencontres. Depuis 2 ans, suite à la demande d’UD, de comités de privés d’emploi et précaires nous avions décidé d’organiser régionalement un déploiement. Un tract avait été rédigé. Au final, 6000 tracts, chaque année sont distribués sur l’ensemble des initiatives en Rhône-Alpes avec l’aide des UL, des UD, des syndicats de Pôle Emploi et des comités de privés d’emploi. Une réussite. En comité régional, nous avions alors décidé de reconduire chaque année cette action.
Communiqué de l’Union Départementale CGT du Pas-de-Calais, de la Coordination Syndicale Départementale CGT des Services Publics du Pas-de-Calais et de la Fédération CGT des Services Publics, Lens, le 30 septembre 2016
Nous avons appris ce matin la mise en garde à vue de notre camarade René Gobert, secrétaire général du syndicat CGT des Territoriaux d’Hénin-Beaumont.
Selon nos informations, cette garde à vue est consécutive à une plainte déposée par le maire FN d’Hénin-Beaumont relativement à des contenus mis en ligne sur Facebook par notre camarade.
Depuis plusieurs mois, notre camarade est victime de pressions, mutation arbitraire, sanction disciplinaire, … Cette situation a retenu toute notre attention et nous a conduits à engager différentes démarches de soutien à René et à son syndicat.
Dans la lignée des initiatives que la CGT mène pour combattre l’extrême droite, la Confédération Générale du Travail co-organisait mercredi 21 septembre, avec les éditions de l’Atelier, une soirée de mobilisation à la Bourse du travail de Paris à l’occasion de la parution du livre « En finir avec les idées fausses propagées par l’extrême droite ».
Combattre l’extrême droite, est-ce que cela relève du champ syndical ? Le Front National est-il un parti comme les autres ? Extrême droite : comment agir à l’entreprise ? Pascal Debay, dirigeant de la CGT répond à ces questions :
Communiqué des fédérations de Cheminots, de la Métallurgie, du Transport et l’Union Interfédérale des Transports CGT, le 15 septembre 2016
Il est urgent de stopper le jeu de poker menteur qui se joue entre le Gouvernement, la Direction d’ALSTOM et les dirigeants des entreprises publiques SNCF et RATP.
Le gouvernement fait mine de découvrir un dossier qui est sur sa table depuis des mois. Nos organisations syndicales n’ont cessé d’alerter les pouvoirs publics sur les conséquences des politiques d’austérité conduites dans le transport public sur l’avenir de la branche industrielle ferroviaire de notre pays. C’est bien le désengagement financier de l’État sur les infrastructures ferroviaires et l’absence de courage politique du gouvernement en matière de transports qui ont conduit à la situation que vivent les salariés d’ALSTOM, mais aussi les cheminots et les traminots.
L’Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle tous les salarié-e-s, retraité-e-s et privé-e-s d’emploi à la mobilisation, par la grève et la participation à la manifestation interprofessionnelle, jeudi 15 septembre 2016. La manifestation unitaire CGT, FO, Solidaires, FSU et UNEF partira à 10h, place du 1er Mai à Clermont-Fd.
L’engagement massif de toutes et tous est indispensable. Ce rendez-vous ne sera pas le dernier. Construisons la mobilisation dans nos entreprises pour donner de la force à la suite du mouvement, jusqu'à l'abrogation de la loi El Khomri !
La CGT demande plus que jamais l’abrogation de la loi Travail. Recours juridiques au niveau national et international, mobilisations dans les entreprises font parties des moyens d’action. Voici, au cœur de la manifestation parisienne du 15 septembre 2016, des exemples, comme chez Alstom, PSA Peugeot Citroën, ou encore chez les sous-traitants des Aéroports de Paris, où les salariés se mobilisent pour que la loi ne soit pas appliquée.
Sur tout le territoire, ce sont plus de 110 manifestations et rassemblements qui se sont déroulés à l’appel des 7 organisations mobilisées pour continuer de dire non à la loi travail.
Malgré les mesures de sécurité draconiennes imposées par des préfectures pour pouvoir se rendre sur certains lieux de manifestation, plus de 170 000 salariés ont bravé les interdits et battu le pavé pour la 14ème fois.
A l’image du CNE-CPE, rien n’est gravé dans le marbre. Ce qui a été validé peut être annulé.
Les 27 et 28 septembres prochains, 16 salariés d’Air France se présenteront devant le tribunal de grande instance de Bobigny. 11 seront jugés pour avoir force l’ouverture de la grille du siège et 5 (déjà licenciés) concernant « l’affaire » dite de la chemise.
Depuis le 05 octobre 2015, aucune preuve de culpabilité n’a été apportée par la direction d’Air France : entretiens disciplinaires pour la forme, licenciement refusé par l’inspection du travail de notre camarade Vincent, fourniture de vidéos au directeur régional du travail qui démontrent son innocence.
Pour autant près d’un an après la manifestation du 05 Octobre 2015, l’acharnement continue : contestation de la décision de l’inspection du travail, recours gracieux refusé, etc.
Nous ne sommes pas dupes ! Le gouvernement et la direction d’Air France sont complices pour mener la même politique ultra libérale et criminaliser toute forme de résistance sociale. Ils veulent des salarié-e-s dociles qui acceptent leur sort avec résignation y compris face à des menaces de licenciements massifs au profit du capital.