La mobilisation contre le projet de loi travail s’amplifie et s’enracine durablement pour le retrait du projet de loi et l’obtention de nouveaux droits.
La détermination des salarié-es, jeunes, privé-es d’emploi et retraité-es est sans faille, comme le démontrent le nombre de manifestants ce jour et le nombre d’initiatives dans les entreprises, les sites industriels, les zones commerciales.
La violence des propos tenus par le gouvernement, le mépris à l’égard du mouvement social et son entêtement à ne pas retirer le projet de loi renforce cette détermination.
Les organisations réaffirment les termes de leur courrier commun envoyé le 20 mai au Président Hollande dans lequel elles demandaient à être reçues. Alors que celui-ci dit faire du dialogue social sa méthode de gouvernement, les organisations attendent toujours la réponse à leur courrier.
La mobilisation des salarié-es, jeunes et privé-es d’emploi est aujourd’hui majoritaire, l’opinion publique reste massivement défavorable au texte de loi et l’unité des organisations syndicales engagées, représentant du front large et résolu, reste intacte.
Communiqué des élus CGT de la verrerie de Puy Guillaume
Nous pouvions le craindre depuis longtemps, le premier « CDI INTERIMAIRE » vient d’arriver sur le site de PUY-GUILLAUME.
Cette arrivée est permise grâce à la loi « Rebsamen » et va permettre à OI Manufacturing d’éviter de faire suffisamment d’embauches en CDI.
Ce programme n’a qu’un seul but pour nos patrons, continuer leur politique de peu d’embauches en CDI « classiques » accompagné de ses garanties collectives.
Communiqué commun CGT/Union départementale CGT des syndicats CGT des Bouches du Rhône
Depuis plus de 2 mois, des millions de salariés, privés d’emploi, jeunes et retraités se mobilisent contre le projet de loi « travail » qui tente d’anéantir les droits des salariés au profit du capital.
Isolé, contesté, le gouvernement reste sourd au mouvement social.
Il est en difficulté par la mobilisation grandissante, la multiplication des arrêts de travail et la reconduction de la grève comme dans le raffinage, la pétrochimie, le Port, l’énergie et d’autres secteurs encore.
Le vendredi 20 mai 2016, les syndicats de la Filpac-Cgt, représentant la quasi-totalité des titres de presse quotidienne régionale et nationale, ont pris la décision de faire paraître dans leur quotidien respectif un communiqué de la Cgt permettant d’éclairer les 18 millions de lecteurs de la presse écrite sur les réalités du mouvement social et sur les enjeux, présents et à venir, posés par la loi El Khomri.
En cette fin d’après midi, des négociations dans les titres ont lieu entre les syndicats de la Filpac-Cgt et les directions des rédactions. Un premier bilan de ces discussions laisse apparaître qu’un grand nombre de titres refusent pour le moment la parution de la tribune signée par Philippe Martinez, Secrétaire général de la Cgt.
Conformément aux décisions prises lors de l’assemblée du 20 mai dernier, les syndicats décideront donc de ne pas faire paraitre les éditions des titres datées du 26 mai qui auront refusé de reproduire la tribune de la Cgt.
Dans certains titres, en particulier dans la PQR, des équipes syndicales ont pourtant déjà obtenu la parution de cette tribune.
La Filpac communiquera, dans la matinée du 26 mai, la liste des titres de presse qui ont accepté l’insertion du communiqué et les titres qui ont vu leur parution perturbée.
Alors que de nombreux sondages montrent que la majorité des français restent opposés à la loi travail, le gouvernement et le Président Hollande restent, eux, sourds aux revendications. De fait, les dirigeants du pays nourrissent les clivages dans la population, aidés par une désinformation globale des mass-médias nationaux.
Le gouvernement a choisi le pourrissement de la situation, mais ne semble pas vouloir en assumer les conséquences. La violence se généralise dans le pays.
De nombreuses fédérations CGT appellent à la grève et à sa reconduction, notamment la fédération de la Chimie qui annonce aujourd’hui 24 mai que les 8 raffineries du territoire sont en grève et à l’arrêt.
Hier lundi 23 mai, la Gendarmerie Mobile sur Ordre de la Préfecture et du Ministère de l'Intérieur, a fait cesser par la force le blocus du dépôt Combus Total de Cournon d'Auvergne.
Blocus, à l'initiative l'Union Locale CGT de Cournon, qui était tenu depuis7 jours et 6 nuits, par de très nombreux militant(e)s et syndiqué(e)s CGT ainsi que par de nombreux militant(e)s du collectif « Nuit Debout » et les salariés du dit Dépôt (grévistes à 100%!!!), qui les ont rejoint dans la lutte...
L'Union Locale CGT de Cournon, rappelle que ce blocus, du dépôt Combus Total, s'inscrivait dans le cadre de la lutte (toujours en cours) que mène la CGT pour le retrait du projet de Loi El Khomri et aussi en réponse à l'agression, par le gouvernement Valls, du débat démocratique avec l'utilisation du 49-3 !!!
Depuis mardi 17 mai, des militant-e-s CGT bloquent l'accès et les sorties du dépôt de Total, à Cournon d'Auvergne.
Dès le mercredi, les salarié-e-s Total du site se sont mis en grève et ont rejoint le blocage. Lundi, ils voteront en AG la reconduction de leur grève, avec la visite du Délégué Syndical Central qui sera à Cournon.
Depuis plusieurs mois, c’est ensemble que les jeunes, les salariés, les retraités, les privés d’emploi se mobilisent pour faire vivre leurs revendications.
Jeudi 19 mai le premier ministre en direct sur une radio a affirmé que la mobilisation contre le projet de loi Travail : « s’essouffle » et a laissé entendre que les syndicats devraient faire preuve de responsabilité en mettant fin aux manifestations. Il appelle au respect du temps démocratique, alors que la loi a été adoptée à l’assemblée nationale, par le recours à l’article 49.3 !
N’en déplaise à monsieur Valls le mouvement ne s’essouffle pas et la participation dans les cortèges, et les piquets de grève jeudi 19 mai, en est une preuve flagrante.
Le gouvernement en plus d’être sourd, perdrait-il à présent la vue ?
La manifestation de mardi 17 mai a rassemblé plus de 3.000 salarié-e-s et étudiant-e-s en grève, retraité-e-s et privé-e-s d'emploi à Clermont-Ferrand.
Mardi 17 mai, près de 3.000 salarié-e-s en grève étaient présent-e-s à la manifestation de Clermont et plusieurs centaines de milliers au niveau national. Lire le communiqué confédéral...