Durant le mois d’octobre, la CGT a déposé trois recours contre les Ordonnances Macron 1, 2 et 3, devant le Conseil d’État qui est la juridiction chargée du contrôle des ordonnances avant leur ratification. Il s’agit de contester les dispositions qui portent le plus gravement atteinte aux droits et libertés fondamentaux des travailleurs.
Ces recours ont été déposés par le biais du référé suspension qui est une procédure d’urgence. Si le Conseil d’État venait à considérer qu’il n’y a pas urgence, il devrait néanmoins se prononcer sur la validité des ordonnances dans le cadre de recours sur le fond.
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Catégorie : Luttes interprofessionnelles
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Mis à jour : mercredi 25 octobre 2017 10:08
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Communiqué CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL, Paris, le 24 octobre 2017
Pour les organisations syndicales de salarié-e-s, d’étudiant-e-s et de lycéen-ne-s CGT – FO – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL réunies le 24 octobre 2017, un constat s’impose, celui d’une politique libérale visant à accroître les inégalités au profit d’une minorité.
Qu’il s’agisse :
- de nombreuses dispositions inacceptables des ordonnances, limitant des droits des salariés-e-s ;
- des risques qui pèsent sur les droits des salariés-es et demandeurs d’emploi en matière d’assurance chômage ou de formation professionnelle ;
- de mesures précarisant toujours un peu plus l’emploi et l’insertion des jeunes sur le marché du travail ;
- de la remise en cause des droits à l’avenir des jeunes par l’instauration d’une sélection à l’entrée de l’enseignement supérieur ;
- de la modération salariale et de l’augmentation de la CSG ;
- des atteintes au service public et à la protection sociale ;
Les organisations signataires s’adressent solennellement au gouvernement afin qu’il prenne en considération les attentes sociales multiples qui s’expriment dans le public et le privé, par les actifs, les jeunes, les demandeurs d’emploi et les retraités-e-s.
Compte tenu de la gravité de la situation, elles décident de faire du 16 novembre 2017 une journée de mobilisation interprofessionnelle, étudiante et lycéenne, par des grèves et manifestations.
Elles invitent les autres organisations syndicales et de jeunesse à s’y associer.