Vie qui augmente, baisse des pensions… Une seule réponse : mobilisation intergénérationnelle le 06 décembre !
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- Catégorie : Luttes interprofessionnelles
- Mis à jour : vendredi 2 décembre 2022 19:00
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Un vote CGT massif lors de ces élections serait un message fort du camp du progrès social envoyé au gouvernement et au patronat, et un message d’espoir pour l’ensemble du monde du travail.
La séquence Covid a démontré la place et le rôle essentiel des services publics et des agents publics dans le fonctionnement de la société et de l’économie.
Pourtant, l'engagement des agents et de leurs savoir-faire ne sont toujours pas reconnus. L’appel à de nouveaux efforts au service des profiteurs est intolérable et mortifère.
Dans ce contexte social et dans le cadre de la campagne électorale de la fonction publique, la volonté de la CGT est, à partir des syndiqués et des salariés, de mobiliser par le débat d’idées le plus grand nombre d’agents dans l’action, de lutter et de voter CGT pour gagner le 8 décembre 2022.
L’entreprise Constellium basé à Issoire dans le département du Puy- de- Dôme est un leader mondial dans le développement, la fabrication et le recyclage de produits et de solutions en aluminium pour le transport, l’industrie et l’aéronautique. Airbus, est le client phare de l’entreprise.
Ce sont 1500 salariés en CDI et 200 intérimaires qui y travaillent en équipes, jour et nuit, la semaine ainsi que le week- end.
L’entreprise connait une belle croissance et des résultats records grâce au travail quotidien des salariés qui se mobilisent, pour fabriquer des produits à fortes valeurs ajoutées comme le LITHIUM, et satisfaire aux exigences de plus en plus fortes des clients. Au premier semestre 2022 le personnel du site d’Issoire a réalisé le résultat budgété de l’année entière. L’année 2022 va donc battre le record de 2019 qui était de 109 M€.
Cette réussite économique doit récompenser le fruit du travail des salariés en se traduisant par des hausses des salaires à la hauteur des besoins. C’est le sens de la lutte menée par les ouvriers, techniciens et cadres de l’entreprise depuis des mois.
Initiée depuis des années dans le cadre des NAO et dans les ateliers et bureaux, la question centrale des salaires devient immédiatement, la revendication incontournable de tous les salariés de l’usine d’Issoire.
Après l’échec des NAO 2021 et à la demande des femmes et des hommes qui créent les richesses de l’usine, le syndicat CGT décide donc d’innover dans la manière de porter la lutte, et met en place un préavis de grève permanent sur toute l’année 2022. Du 1er janvier au 31 décembre 2022 avec un seul mot d’ordre : la grève permanente pour l’augmentation du salaire de base.
Durant toute l’année, le personnel s’organise et désorganise la production, avec l’appel permanent « on fait grève quand on veut et comme on veut ». Surtout les jours ou l’on produit les commandes à forte valeur ajoutée.
Très rapidement, les travailleurs comprennent que la négociation des salaires avancée par la direction au 27 Octobre devra s’accompagner d’une véritable bataille sur le terrain. Dès lors, les salariés sont unis derrière la revendication portée par de la CGT avec 7% d’augmentation générale soit « un talon de 200 euros minimum pour les bas salaires ».
Les choses s’accélérèrent le 27 octobre, la direction semble enfin entendre les revendications portées et met 5 % sur la table.
Le 8 novembre date de la deuxième réunion des NAO sous la pression d’une grande partie du personnel en grève avec la seule CGT, la direction met 128 euros de talon sur la table, et 5,6 % pour les autres. Le talon représente 7 % d’augmentation du salaire pour les plus bas salaires, entre 500 € et 700 € pour le haut des grilles. Après consultation des grévistes, la CGT signe l’accord salarial.
Cet accord s’appliquera en partie (3%) sur la paie de novembre 2022 avec impact sur treizième mois, la prime d’ancienneté et les forfaits. On peut considérer ça comme un rattrapage pour 2022.
Persuadés que la stratégie est la bonne, Le Syndicat CGT décide donc de renouveler son appel permanant à la grève jusqu’au 31 décembre 2023. Le syndicat CGT précise que cette stratégie a véritablement contribué à instaurer un rapport de force en faveur des salariés qui à maintes reprises ont eu recours à la grève durant l’année y compris pour régler des situations liées au conditions de travail.
Mais les succès ne s’arrêtent pas là, puisqu’aux élections professionnelles du 6 octobre dernier, la CGT sort nettement majoritaire. Elle a enregistré une augmentation de plus de 8 points et passe de 47 à 53 % des suffrages, 71% chez les ouvrières et ouvriers.
Depuis l’appel permanent de janvier 2022, une trentaine de salarié(e)s se sont syndiqués durant la lutte et renforcent ainsi l’équipe militante de plus de 140 camarades présents sur le site d’Issoire.
Montreuil le 18 novembre 2022
Rédigé par M.A.
Pour la 1ère fois, cette année notre association INDECOSA CGT présente des listes de candidats Représentant des Locataires au Conseil d'Aministration de deux des trois bailleurs sociaux qui sont dans le Puy de Dôme... AUVERGNE HABITAT et ASSEMBLIA ex Logidome).
Pour l' INDECOSA CGT, le logement est un droit fondamental et inaliénable pour tous au même titre que l’emploi, les salaires et la protection sociale.... 1er poste de dépenses des familles, le logement prend une part de plus en plus importante dans le budget des ménages. Aujourd’hui les décisions du gouvernement MACRON, menacent le modèle économique du logement social, avec des conséquences graves pour tous les locataires et les mal-logés.
Le désengagement de l’Etat accentue le manque d’habitat social public, véritable drame pour des milliers d’habitants.
Depuis des mois, face à l'inflation galopante, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.
La crise s’intensifie autour de la question des salaires. Depuis quelques jours, des fausses informations discréditent la grève des salariés de Total Énergies, faisant croire qu’il s’agit d’un mouvement de quelques privilégiés grassement rémunérés.
L’accord salarial du 3 octobre 2022 dans la branche Pétrole (que la CGT n’a pas signé) montre que les premiers coefficients (130 à 200) sont inférieurs au Smic.
On est loin du chiffre de 5000 euros brut en moyenne annoncé par la direction de Total Energies, qui parle de moyenne dans un secteur où les écarts de rémunération entre les salariés et les cadres sont très importants.
Et l’inflation, prévue autour de 6 % pour 2022, vient accroitre les difficultés des travailleurs.
Un peu partout en France, les travailleurs se révoltent et réclament des négociations salariales dignes, au moins à la hauteur de l’inflation.
Pour les organisations syndicales du Puy de Dôme CGT, FO, FSU, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63, la grève décidée et votée par les travailleurs∙ses est toujours légitime. Il est inacceptable que des élu∙e∙s et autres personnalités remettent en cause ce droit constitutionnel, en appelant à briser la grève par le pourrissement et y compris par le recours à la force. Pour CGT, FSU, FO, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63 c’est clair : nous nous opposons à toute remise en cause du droit de grève et à toute répression contre les grévistes.
Il y a urgence oui, celle de répondre favorablement aux revendications des salarié∙e∙s !
CGT, FO, FSU, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63 appellent à soutenir les salarié∙e∙s en grève et à organiser et amplifier les luttes sur les salaires, les traitements et sur les revendications dans toutes les entreprises et services. Rassemblement et conférence de presse à 18h00 vendredi 14 octobre devant les marches de la Préfecture de Clermont-Ferrand.
Dans un contexte inflationniste très important, qui a débuté non pas avec la guerre en Ukraine, mais à la fin du 1er semestre 2021, remplir le réfrigérateur, accéder à la culture, partir en vacances devient en effet de plus en plus difficile pour bon nombre de travailleurs.
Et si le code du travail prévoit une indexation du SMIC en fonction de l’inflation, il ne prévoit pas en revanche d’indexation des salaires sur l’augmentation du SMIC.
Idem pour les minima de branches, qui devraient augmenter dans la même proportion que le SMIC. Ainsi, depuis la nouvelle revalorisation du 1er août dernier,152 branches professionnelles (sur 171) ayant des minima en dessous du SMIC pendant plusieurs mois.
Le gouvernement poursuit de même une politique fiscale qui assèche les comptes de l’Etat au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics et du financement de la transition écologique. Nos organisations syndicales dénoncent également l’offensive libérale du gouvernement Macron contre l’éducation nationale, la recherche et l’enseignement supérieur. Par ailleurs, il prévoit une contre-réforme de l’assurance chômage qui va à l’encontre du droit des travailleurs et travailleuses de la possibilité d’avoir des indemnisations du chômage justes, une réforme du RSA qui le conditionnerait à une obligation de travailler de 15 à 20 h hebdomadaires, et continue d’envisager une réforme des retraites qui exigerait de travailler davantage et pourrait conduire à amputer encore davantage le montant des pensions. En ce qui concerne les jeunes et leurs familles, les aides (bourses, APL, allocation de rentrée scolaire) ne sont pas suffisantes pour compenser l’inflation. Une revalorisation significative des bourses scolaires, des APL et de l’ARS est nécessaire pour pallier le prix de la rentrée (qui avec l’inflation a grimpé de 5 à 10 %).
De plus, trop peu de familles bénéficient de ces aides en raison du plafond de ressources à ne pas dépasser. C’est pourquoi la CGT, Solidaires, la FSU, l’UNEF, la Voix Lycéenne et la Confédération Paysanne appellent dès à présent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 29 septembre qui doit s’inscrire dans une mobilisation large et dans la durée.
Quand l’injustice devient loi, il est de notre devoir de nous mobiliser, de ne pas être dans la fatalité et l’immobilisme. Lutter, c’est agir !
Toutes et tous en grève et en manifestation le 29 septembre ! Départ de la manifestation à 10h30 Place des Luttes (Place des Carmes).