Le 12 décembre : urgence sociale !

Dans un contexte où les entreprises s’enrichissent toujours plus, les vagues de suppressions d’emplois dans l’industrie se multiplient et impactent durement la France. Mercredi 27 novembre, la CGT a présenté à la presse ses propositions pour répondre à l'urgence sociale.
La Commission exécutive de l'UD Cgt 63 a décidé d'organiser une manifestation le 12 décembre prochain pour dénoncer les impacts locaux des suppressions d'emplois et leurs conséquences sur les services publics en territoire. 
Depuis plusieurs mois, la CGT alerte sur la situation industrielle désastreuse. En mai dernier, la CGT a présenté une liste de 130 plans de suppressions d'emplois afin de dénoncer ce processus de désindustrialisation. En octobre, lorsqu’elle est présentée au Premier Ministre par la CGT, cette liste atteint les 180 plans de licenciement
Et moins de 6 mois après notre première liste, la CGT recense aujourd’hui 286 plans de suppressions d'emplois depuis septembre 2023.
Entre 128 250 et 200 330 emplois menacés ou supprimés depuis septembre 2023.
Une tendance globale à l’accélération du rythme de mise en œuvre de plans de suppressions d’emplois se dégage, avec plus de 120 plans concentrés sur la période juillet-novembre 2024, dont 89 sur la seule période septembre/novembre. 

Si on cumule le total des emplois supprimés ou menacés (70 586) et le potentiel d’emplois indirects et induits dans l’industrie (57 664 hypothèse basse, 129 744 hypothèse haute), on arrive donc à l’évaluation globale d’un impact négatif compris entre 128 250 et 200 330 emplois depuis septembre 2023 recensés par la CGT. Il est donc permis de penser que ce sont plusieurs dizaines de milliers d’emplois supplémentaires menacés qui peuvent être ajoutés à ceux recensés par la CGT. Ce recensement documenté est donc cohérent avec les évaluations qui ont pu circuler récemment, notamment celle du cabinet Altares portant sur 300 000 emplois menacés du fait de la vague de défaillances d’entreprises. Au-delà des ravages sociaux avec la destruction d’emplois directs et indirects, la désindustrialisation entraîne aussi des ravages territoriaux avec la désertification impactant tout le tissu économique et les services publics français. Chaque emploi supprimé entraîne des effets domino sur les sous-traitants, les prestataires de services et tout l’écosystème économique local. Ces plans de licenciements n’effacent pas seulement des emplois, ils vident des régions de leur attractivité, de leur commerce de proximité…

Des vies brisées, des familles dans l'incertitude : derrière les chiffres c'est un drame humain qui se joue.

Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage, ces suppressions d’emplois plongent également des familles dans l’incertitude. Ces annonces peuvent être effectuées en visioconférence ou par SMS en un temps extrêmement court, sans prendre en compte les conditions de vie des salarié·es et leurs chances de retrouver un emploi, notamment s’ils et elles sont en fin de carrière. Ces plans de licenciements entraînent des impacts sociaux profonds, des difficultés financières jusqu’à la perte de logement, fragilisant le tissu social dans de nombreux territoires. Face à cela, l’État ne joue pas son rôle de garant, et au contraire, il aggrave la situation. L’argent public est massivement versé dans des aides et subventions aux entreprises qui, sans contrepartie, licencient et délocalisent. En juillet 2023, la Cour des comptes estime à 260,4 milliards d’euros le soutien financier total aux entreprises, y compris les prêts garantis et le report du paiement des cotisations sociales. Aucun contrôle ni mécanisme coercitif n’empêche ces pratiques qui affaiblissent notre tissu industriel et nos emplois. Ces fermetures d’entreprises et d’usines sont les conséquences directes de la politique de l’offre menée par Emmanuel Macron depuis son premier mandat.

L’État doit impérativement agir pour restaurer la souveraineté industrielle de la France et mettre en place une véritable politique industrielle ambitieuse. Cela passe par l’arrêt des délocalisations et par une relocalisation des productions. 

Il est également essentiel de lutter contre le dumping social qui exploite les travailleur·ses sous-payés dans d’autres pays, tout en détruisant les emplois locaux. 

Pour toutes ces raisons, la Commission Exécutive de l'Union Départementale CGT du Puy de Dôme a décidé d'organiser une grande journée de grève afin de participer à une grande manifestation le 12 décembre 2024 à partir de 10h00 Place des Carmes à Clermont-Ferrand.  

Lire le tract de l'UD Cgt 63

Lire le communiqué de presse des organisations syndicales du Puy de Dôme

Le 05 décembre : pour les services publics, notre bien commun, toutes et tous en grève !

L'intersyndicale fonction publique du Puy de Dôme appelle à une première journée de grève et de manifestation ! Depuis maintenant trop longtemps, la fonction publique, les statuts, les missions de services publics sont mis à mal par les gouvernements successifs. Les agent-es, sont aujourd’hui montré-es du doigt et accusé-es d’être les fossoyeurs-ses de l’économie. Si l’économie va mal, c’est en raison des choix faits par les gouvernements en faveur des privatisations, d’un transfert des richesses en direction unique des capitalistes.  
 
Jour de carence, salaires, conditions de travail, le mépris, ça suffit !
Toutes et tous en grève et en manifestation le 5 décembre à partir de 10h00 Place du 1er mai, pour les Services Publics, notre bien commun.

Sauvons les emplois ! La CGT du Puy de Dôme appelle à se mobiliser

Nous venons de traverser une semaine noire pour l’emploi… Vencorex, Michelin, Auchan, Sanofi, Milee, Valéo, MA France, Europhane, ExxonMobil... Les luttes se multiplient dans l’industrie et dans le commerce pour dénoncer les plans de licenciement qui ne cessent d’être annoncés. Localement, les annonces faites par Michelin et le groupe Auchan ont suscité de vives réactions syndicales et politiques.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que nous sommes confrontés à une telle situation. La Seita, la Manufacture des Lumières, Luxfer, ACC et tant d’autres. La casse de l’emploi est sans appel dans notre département. Derrière les chiffres, ce sont des vies, des familles, des bassins saccagés, il est urgent d'agir pour garder nos emplois sur le territoire et arrêter de laisser les multinationales faire ce qu’elles veulent en les gavant d'argent public sans contrepartie. 

C'est pourquoi l'Union Départementale CGT du Puy de Dôme appelle l'ensemble des ses structures syndicales à participer au rassemblement mercredi 13 novembre à partir de 12h00 Place du 1er mai en soutien à l'appel du syndicat CGT Michelin 63. 

Acier, caoutchouc, électronique, automobile, pharmacie… De nombreuses filières industrielles sont sacrifiées avec la disparition de dizaines de milliers d’emplois. Si la réindustrialisation est une urgence, cela ne peut se faire sous la contrainte de la financiarisation.  

La CGT du Puy de Dôme sera aux côtés des travailleuses et travailleurs en lutte pour la sauvegarde de leurs emplois.

Lire le tract du syndicat CGT Michelin. 

Le 1er octobre : on se mobilise en grève et en manifestation

Grâce à la mobilisation syndicale et citoyenne, nous avons déjoué tous les pronostics catastrophes. L’Extrême droite a été battue, Emmanuel Macron a été sévèrement sanctionné et le Nouveau Front Populaire, porteur d'avancées sociales, est arrivé en tête. Nous avons d’ores et déjà gagné l’abandon des réformes très régressives qui étaient préparées par le gouvernement, notamment celles de l’assurance chômage, de la fonction publique, du logement et de l’audiovisuel public.
 
Cependant, au lieu de prendre acte du résultat du scrutin qu’il a lui-même convoqué, Emmanuel Macron s’entête et continue sa stratégie du chaos. Son refus de nommer un Premier ministre porteur du programme arrivé en tête constitue un coup de force inédit dans notre 5ème  République. Le Medef fait du chantage pour empêcher la prise en compte du résultat des élections, bloquer toute avancée sociale et amplifier une politique économique au service des puissants. 
 
Il y a urgence à répondre aux exigences sociales, en commençant par abroger la réforme des retraites, augmenter les salaires et les pensions et les minima sociaux, financer les services publics et développer notre industrie. Seule la mobilisation permettra que nos revendications soient enfin entendues.
 
Le mardi 1er octobre, c’est le premier jour de débat sur le budget à l’Assemblée nationale. Ce même jour, 9 syndicats de retraité·es appellent à l’action pour l’accès à la santé et gagner une augmentation de leur pension.
 

Pour que la journée du 1er octobre soit massive, il faut que toutes les professions, tous les syndicats CGT du Puy de Dôme dans les entreprises et les services publics appellent à la grève à partir de leurs revendications professionnelles. 

  Nous avons évité le pire, mais nous pouvons gagner le meilleur ! Prenons les choses en main.