Retraites à 60 ans, c'est possible !

La réforme des retraites présentée par Élisabeth Borne le 10 janvier 2023 vise, une fois encore, à baisser les pensions et à obliger les salarié-es et les fonctionnaires à travailler plus longtemps.

Un changement de système qui ne dit pas son nom !

La réforme annoncée pousse encore plus loin la logique de réduction des dépenses sociales. Qualifiée de « paramétrique » par le gouvernement, car modifiant l’âge de départ à la retraite et le nombre de trimestres cotisés pour une pension à taux plein, cette réforme qui ouvre la voie notamment à la suppression des régimes spéciaux considérés comme trop coûteux et à une attaque renforcée contre les droits familiaux, induirait, en réalité, un changement en profondeur du système actuel.

Elle consacrerait aussi un basculement vers l’impôt, du financement des retraites dont le pilotage ne serait plus assuré par les représentant-es des salarié-es, mais par le gouvernement et le législateur, au détriment de la démocratie sociale. 

Pour toutes ces raisons et pour défendre notre système de retraites contre celles et ceux qui veulent le fragiliser, l'union intersyndicale appelle à une première journée de mobilisation le jeudi 19 janvier à travers toute la France. L'intersyndicale départementale se réunit jeudi 12 janvier pour définir les modalités de la mobilisation dans le Puy de Dôme.

Lire la déclaration intersyndicale

 

Vie qui augmente, baisse des pensions… Une seule réponse : mobilisation intergénérationnelle le 06 décembre !

Les batailles pour l'augmentation des salaires continuent de se mener largement dans l'ensemble des secteurs professionnels. Mais la libéralisation suit elle aussi son cours et les conséquences sur notre quotidien se font de plus en plus sentir. Le gouvernement Macron nous a fait part de sa théorie du ruissellement lors de son premier mandat mais c'est le rationnement qui nous guette avec les annonces cette semaine de coupures d'électricité et de pénuries alimentaires.
 
C'est dans ce contexte que la première ministre a décidé cette semaine de présenter les grandes lignes de la future réforme des retraites. E.Borne compte présenter le projet dès le 15 décembre devant les "partenaires sociaux". 
 
L'intersyndicale retraité-es a décidé d'une nouvelle journée de mobilisation partout en France le 06 décembre prochain pour l'augmentation des pensions de retraites, notamment les retraites complémentaires. Localement, c'est devant le siège du Medef 63 qu'un rassemblement sera organisé.
 
L’Agirc-Arrco a fait 2,6 milliards de bénéfices sur l’exercice 2021 et fait des placements financiers et boursiers avec les 70 milliards de cotisations sur les salaires. Les entreprises du CAC 40 ont déjà enregistré 73 milliards d’euros de profit au 1er semestre 2022 (+24%). 
 
Les moyens existent pour financer nos exigences ! 
 
L’UD CGT du Puy de Dôme appelle l’ensemble des actifs∙ves et retraité∙es à participer au rassemblement devant le MEDEF à partir de 15h00 le mardi 06 décembre 2022.
 
L'UD Cgt 63 appelle également l’ensemble du monde du travail, à préparer, dès maintenant, les mobilisations qui seront nécessaires pour faire échec à cette réforme et imposer une bonne retraite pour tous dès 60 ans. Le 06 décembre en est la première étape, nous comptons sur la participation du plus grand nombre.

10 novembre : faisons converger les appels à la grève !

Depuis des mois, face à l'inflation galopante, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.

Le gouvernement ne répond aux urgences sociales et à la montée des inégalités que par des mesurettes inefficaces à l’image de la loi sur le pouvoir d’achat. Il poursuit même ses projets de régression sociale en matière de droit au chômage et de report de l’âge de départ à la retraite.
 
Dans le même temps, les entreprises touchent de plus en plus d’aides publiques – leur montant est estimé à plus de 157 milliards d'euros cette année. Les grandes entreprises, à l’image de Total Energies, versent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires.
Malgré les répressions syndicales, les travailleur·ses engagé·es dans les mouvements sociaux restent déterminé·es. Seules les mobilisations par la grève dans les entreprises ou les services obligent ces dernières à ouvrir des négociations. Beaucoup de secteurs obtiennent d’ailleurs de belles avancées salariales grâce à ces rapports de force.
 
Augmenter les salaires est essentiel pour obtenir de bonnes retraites à 60 ans.
 
La hausse générale des salaires, c’est plus de cotisations pour la Sécurité sociale. C’est donc des moyens supplémentaires pour soigner, éduquer les enfants, être protégé·es en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles, de handicap. C’est aussi mieux vivre et vieillir à la retraite.
Face au projet de réforme des retraites injuste et rejetée par la très grande majorité de la population, la CGT porte des propositions alternatives finançables avec une autre répartition des richesses.
 
Défendre de bonnes retraites à 60 ans et plus tôt pour tous les métiers pénibles.
 
Obtenir des augmentations de salaires, du Smic et l’indexation automatique de tous les niveaux de rémunération sur le coût de la vie. C’est urgent et c’est possible tout de suite !
 
RASSEMBLEMENT JEUDI 10 NOVEMBRE A CLERMONT-FERRAND 10H30 PLACE DES LUTTES (ancienne Place des Carmes)
 

Soutien total aux travailleurs∙ses mobilisés dans les raffineries Non aux réquisitions… Non à la remise en cause du droit de grève !

baromètre éco 2022

La crise s’intensifie autour de la question des salaires. Depuis quelques jours, des fausses informations discréditent la grève des salariés de Total Énergies, faisant croire qu’il s’agit d’un mouvement de quelques privilégiés grassement rémunérés.

L’accord salarial du 3 octobre 2022 dans la branche Pétrole (que la CGT n’a pas signé) montre que les premiers coefficients (130 à 200) sont inférieurs au Smic.

  • Un opérateur de raffinerie (coefficient entre 170 et 215) commence au Smic ;
  • les chefs opérateurs (coefficient entre 310 et 340) ont un salaire de 2995,92 euros brut mensuel.

On est loin du chiffre de 5000 euros brut en moyenne annoncé par la direction de Total Energies, qui parle de moyenne dans un secteur où les écarts de rémunération entre les salariés et les cadres sont très importants.
Et l’inflation, prévue autour de 6 % pour 2022, vient accroitre les difficultés des travailleurs.

Un peu partout en France, les travailleurs se révoltent et réclament des négociations salariales dignes, au moins à la hauteur de l’inflation. 

Pour les organisations syndicales du Puy de Dôme CGT, FO, FSU, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63, la grève décidée et votée par les travailleurs∙ses est toujours légitime. Il est inacceptable que des élu∙e∙s et autres personnalités remettent en cause ce droit constitutionnel, en appelant à briser la grève par le pourrissement et y compris par le recours à la force. Pour CGT, FSU, FO, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63 c’est clair : nous nous opposons à toute remise en cause du droit de grève et à toute répression contre les grévistes.

Il y a urgence oui, celle de répondre favorablement aux revendications des salarié∙e∙s !

CGT, FO, FSU, Solidaires, l’UNEF et la LDH 63 appellent à soutenir les salarié∙e∙s en grève et à organiser et amplifier les luttes sur les salaires, les traitements et sur les revendications dans toutes les entreprises et services. Rassemblement et conférence de presse à 18h00 vendredi 14 octobre devant les marches de la Préfecture de Clermont-Ferrand.

Lire l'appel intersyndical du Puy de Dôme

29 septembre : toutes et tous en grève ! Prenons la rue pour ne pas y finir !

Manifestation le 29 septembre

Dans un contexte inflationniste très important, qui a débuté non pas avec la guerre en Ukraine, mais à la fin du 1er semestre 2021, remplir le réfrigérateur, accéder à la culture, partir en vacances devient en effet de plus en plus difficile pour bon nombre de travailleurs.

Et si le code du travail prévoit une indexation du SMIC en fonction de l’inflation, il ne prévoit pas en revanche d’indexation des salaires sur l’augmentation du SMIC. 

Idem pour les minima de branches, qui devraient augmenter dans la même proportion que le SMIC. Ainsi, depuis la nouvelle revalorisation du 1er août dernier,152 branches professionnelles (sur 171) ayant des minima en dessous du SMIC pendant plusieurs mois.  

Le gouvernement poursuit de même une politique fiscale qui assèche les comptes de l’Etat au profit des grandes entreprises et au détriment des services publics et du financement de la transition écologique. Nos organisations syndicales dénoncent également l’offensive libérale du gouvernement Macron contre l’éducation nationale, la recherche et l’enseignement supérieur. Par ailleurs, il prévoit une contre-réforme de l’assurance chômage qui va à l’encontre du droit des travailleurs et travailleuses de la possibilité d’avoir des indemnisations du chômage justes, une réforme du RSA qui le conditionnerait à une obligation de travailler de 15 à 20 h hebdomadaires, et continue d’envisager une réforme des retraites qui exigerait de travailler davantage et pourrait conduire à amputer encore davantage le montant des pensions. En ce qui concerne les jeunes et leurs familles, les aides (bourses, APL, allocation de rentrée scolaire) ne sont pas suffisantes pour compenser l’inflation. Une revalorisation significative des bourses scolaires, des APL et de l’ARS est nécessaire pour pallier le prix de la rentrée (qui avec l’inflation a grimpé de 5 à 10 %).

De plus, trop peu de familles bénéficient de ces aides en raison du plafond de ressources à ne pas dépasser. C’est pourquoi la CGT, Solidaires, la FSU, l’UNEF, la Voix Lycéenne et la Confédération Paysanne appellent dès à présent à une journée de grève interprofessionnelle le jeudi 29 septembre qui doit s’inscrire dans une mobilisation large et dans la durée.

Quand l’injustice devient loi, il est de notre devoir de nous mobiliser, de ne pas être dans la fatalité et l’immobilisme. Lutter, c’est agir !

Toutes et tous en grève et en manifestation le 29 septembre ! Départ de la manifestation à 10h30 Place des Luttes (Place des Carmes).

Lire le tract intersyndical départemental

Lire le tract de l'UD Cgt 63

10 mesures d'urgence de la CGT pour les salaires et le pouvoir d'achat

Manifestation le 29 septembre

Malgré une actualité qui peut paraître morose ou mortifère, le monde du travail se mobilise quasi quotidiennement car la colère et les revendications ne manquent pas. Ce n’est pas les résultats des récentes élections législatives et la nomination du nouveau gouvernement qui sont aujourd’hui la promesse de lendemains qui chantent.

Plus que jamais dans une France marquée à droite voire très à droite la CGT a un rôle moteur à jouer, qu’elle ne pourra jouer seule. L’unité que nous arriverons à construire autour de sujets majeurs pour le monde du travail tels que les salaires ou encore les retraites sera déterminante. Dans un contexte inflationniste très important, qui a débuté non pas avec la guerre en Ukraine, mais à la fin du 1er semestre 2021, remplir le réfrigérateur, accéder à la culture, partir en vacances devient en effet de plus en plus difficile pour bon nombre de travailleuses et travailleurs.

La CGT réclame une réelle réflexion autour des salaires, et non pas un saupoudrage de mesurettes cache misère.

En cette rentrée haute en tensions sociales, la CGT appelle à la mobilisation le 29 septembre prochain à travers toute la France.

Retrouvez les 10 mesures d'urgence pour les salaires et le pouvoir d'achat en suivant ce lien.

1er Mai 2022 : agir pour le progrès social et la paix!

La CGT appelle l’ensemble du monde du travail, chaque salarié, privé d’emploi, retraité ou étudiant à se mobiliser largement le 1er mai prochain à l’occasion des manifestations et rassemblements qui seront organisés partout en France. À cette occasion, nous porterons l’exigence du progrès social, dans une société soucieuse de l’avenir de la planète et d’un monde de paix.

Parce qu’il n’y a pas de progrès social possible sans l’assurance d’un avenir durable pour la planète, il n’y aura pas non plus de combat contre la « fin du monde » sans se préoccuper dans le même temps de la « fin du mois ». L’heure est bien à la reconnaissance de la valeur « travail », à la juste rémunération de celui-ci et de notre système solidaire de protection sociale par le salaire brut. Toute augmentation du salaire net par l’abaissement des cotisations sociales est à combattre, car c’est l’ensemble de notre protection sociale qui s’en trouverait fragilisée (retraite, assurance chômage, santé).

Agir et se mobiliser ce 1er mai, c’est porter l’exigence sociale et environnementale au cœur des politiques publiques à mettre en œuvre. C’est agir pour notre système de protection sociale, gagner le retour à une retraite à taux plein à 60 ans et avant pour les métiers pénibles, c’est gagner un Smic à 2000 € brut et l’augmentation des salaires et des pensions en proportion... Bref, c’est agir tant en direction du gouvernement que du patronat pour gagner un monde de progrès social et de paix !

1er mai 2022 Plus que jamais mobilisé-es pour nos revendications - FSETUD

Pour mieux vivre des fruits de son travail dans un environnement durable et un monde de paix, le 1er mai 2022, mobilisons-nous !

Lire le tract intersyndical du Puy de Dôme.

Lire le tract confédéral CGT.

Télécharger l'affiche de l'intersyndicale du Puy de Dôme.