Expressions Interprofessionnelles

Prise de parole de l'UD, rassemblement pour les Fonctions Publiques

Retrouvez la prise de parole de l'UD CGT 63 lors du rassemblement du 29 novembre, pour la défense de la fonction publique et des statuts.

"Bonjour à toutes et tous.

Nous sommes réunis aujourd’hui devant la préfecture de Clermont-Fd, pour défendre les services publics et l’emploi public dans notre pays.

Les agents en grève aujourd’hui, et leurs représentants syndicaux s’exprimeront sur les revendications des différents secteurs présents dans cette mobilisation. Dans la santé, la défense, à l’équipement, dans les collectivités territoriales,

On le constate partout, les services publics ont de moins en moins les moyens d’assurer leurs missions d’intérêt général, et la réponse aux besoins individuels et collectifs, en vue d’assurer le plein exercice de nos droits fondamentaux. Ces droits sont :

  • Droit à l’éducation et à la formation
  • Droit à la santé
  • Droit à un emploi décent
  • Droit à la justice et à la sécurité
  • Droit au logement
  • Droit aux transports
  • Droit à l’énergie et à l’eau
  • Droit à la culture
  • Droit à la communication et télécommunication.

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Privatisation d’ADP : un scandale !

Le Ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire est venu au siège social d’Aéroports de Paris annoncer au Comité Exécutif, puis en conférence de presse, que la privatisation d’A.D.P. a été décidée dans le cadre de la loi PACTE.
Aéroport Orly
Le Ministre a été interpellé dès son arrivée par les délégués des organisations syndicales qui ont manifesté leur vive opposition au projet de privatisation.
Sous la pression des représentants des salariés mécontents, le directeur de cabinet du Ministre et le directeur exécutif d’Aéroports de Paris ont reçu une délégation de délégués syndicaux. A l’issue de cet entretien, le ministère confirme vouloir modifier le statut juridique d’ADP pour pouvoir céder tout ou partie des actifs de l’Etat.

Ainsi, les intérêts de la Nation dans le secteur du transport aérien seraient sacrifiés au profit d’une vision purement comptable et libérale. Après sa présentation au Conseil des Ministres le 18 juin, le dossier sera renvoyé au débat parlementaire à la rentrée de septembre.

La CGT a dénoncé l’absence de projet industriel et stratégique dans le plan du gouvernement avec un risque élevé de sous-investissement dans le système aéroportuaire francilien et de destructions des milliers d’emplois qui y sont associés. Les salariés sont attachés à la maîtrise publique des Aéroports et à ses missions de Service Public. Nous avons obtenu une rencontre le 20 juin après-midi à Bercy, au cours de laquelle seront abordées les revendications portées par la CGT.

Soutenir le référendum sur ADP (pensez à vous munir d'une pièce d'identité)

Voir le tutoriel de la CGT pour soutenir le référendum ADP en ligne

Pour gagner ce référendum, il faut maintenant que 4,7 millions de citoyens et citoyennes le demande dans un délai de 9 mois (du 13 juin 2019 au 13 mars 2020).

Ceta : l’Assemblée nationale dit oui

Négocié depuis des années, le traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne (CETA) a été ratifié, ce mardi 23 juillet par les députés français par 266 voix contre 213. L’accord controversé a fait l’objet de plusieurs heures de débats tendus à l’Assemblée nationale.

Ni les manifestations qui s’enchainent depuis 2010, ni l’intervention de Greta Thunberg, la jeune figure suédoise de la lutte contre le changement climatique, devant les députés ce mardi matin à l’Assemblée, n’auront pu changer la donne.

Le CETA, un accord de libre-échange commercial entre l’UE et le Canada signé en 2016 et appliqué de façon provisoire depuis septembre 2017, a été ratifié aujourd’hui par l’Assemblée Nationale.

Pourtant les problèmes soulevés par ce traité qui va impliquer l’ensemble de l’Union européenne demeurent, notamment sur la santé et l’environnement, dénoncent dans une belle unanimité 72 organisations françaises dont la CGT, les agriculteurs et la société civile.

Le CETA prévoit en effet notamment de supprimer les droits de douane sur 98% des produits échangés entre le Canada et l’Union européenne. Il a été qualifié dans une belle unanimité, par les nombreux députés de l’opposition de droite comme de gauche qui se sont succédés aujourd’hui au perchoir et ont en majorité voté contre de « traité inepte » et « d’accord commercial déséquilibré ». On notera également que plusieurs députés de la majorité se sont abstenus et certains ont même voté contre.

Plus d’une dizaine de risques majeurs ont aussi été soulevés.

Ils vont de l’importation d’animaux nourris aux farines animales et exposés à des antibiotiques et pesticides interdits en Europe, à la fragilisation du principe de précaution, en passant par la toute-puissance des tribunaux d’arbitrage qui permettront aux multinationales d’attaquer les Etats sur des décisions légitimes en matière de climat, de biodiversité ou de santé publique système qui a été partiellement remanié par le gouvernement français qui a obtenu un "véto climatique".

Mais celui-ci comporte, dénonce les opposants dont la CGT, de nombreuses incertitudes juridiques. Car le Ceta est, au même titre que les accords UE-Japon, UE-Vietnam et UE-Mercosur, négocié dans l’opacité la plus totale est un vrai danger pour la démocratie, les services publics, les normes sociales et la régulation des échanges favorables à la planète.

«il faut dire stop à ces accords qui corsètent la capacité des pouvoirs publics à porter une politique écologique et sociale  au profit des multinationales» souligne Boris Plazzi, chargé des questions internationales à la CGT.

C’est antinomique avec la transition écologique ». Les études d’impact déjà effectuées, montrent notamment une augmentation significative des émissions de Co2. Reste que pour entrer définitivement en vigueur, l’accord doit être validé par les 28 parlements nationaux des Etats membres. Quatorze, dont la France, ont voté pour. Le texte doit maintenant être soumis au Sénat français à une date encore indéterminée.