Discrimination anti-syndicale Leclerc doit payer

Le conseil des prud'hommes a tranché.

Mardi 25 février, le conseil des prud'hommes a reconnu la répression anti syndicale.

En effet, l'entreprise Leclerc de Thiers doit verser à notre Camarade 1000€ de dommages et intérêts, 1000€ pour compenser la mise à pied et les congés non perçus, et 9000€ au titre de la répression anti-syndicale.

Leclerc a la possibilité de faire appel de cette décision, mais nous pouvons nous satisfaire de ce premier délibéré, qui condamne les comportements de patrons se croyant tout permis.

La CGT Commerce et distribution du département a su réunir devant l'enseigne incriminée, afin de faire savoir aux clients les pratiques discriminatoires et d'un autre temps des gérants du magasin.

Comme quoi le travail de terrain et quotidien des militants CGT dérange les patrons peu respectueux des droits de leurs employés. En attendant toujours une loi d'amnistie pour l'ensemble des syndicalistes incriminés pour des faits syndicaux, nous voyons aussi dans ce délibéré l'importance du conseil des prud'hommes. Conseil dont l'avenir et la neutralité sont toujours remis en question avec l'annonce du changement du mode de désignation à l'horizon 2015.