Courrier de l'Avocate de l'ex-salarié de l'élu J.P. Bacquet
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- Catégorie : Expressions Interprofessionnelles
- Mis à jour : mercredi 21 décembre 2016 08:34
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Courrier de Éliane PITAUD QUINTIN, Avocate de l’ex-salarié chauffeur du Député Maire de Coudes, à la rédaction de France 3, le 17 mai 2016
Objet : Réponse à l'article mis en ligne le 14/05/2016 à 11h10
Sur le site france3-regions.francetvinfo.fr
Article intitulé : « Condamné aux Prud'hommes, le député PS du Puy-de-Dôme Jean Paul Bacquet fait appel»
Madame, Monsieur,
En ma qualité d'Avocat et conseil de l'ex-chauffeur du député Jean-Paul BACQUET, je suis profondément exaspérée et écœurée par les déclarations de ce dernier que la Justice a condamné pour multiples violations au code du travail, et notamment pour travail dissimulé, licenciement sans cause réelle et sérieuse, travail de nuit, etc.
À France 3 Auvergne, ce député s'est dit « écœuré » et a proféré des injures à l'encontre de mon client qu'il a traité de « voyou prêt à tout car il avait besoin d'argent»!
Ces propos injurieux, scandaleux et inacceptables portent une grave atteinte à l'honneur de mon client grâce auquel il a pourtant été élu, servi par ses bons et loyaux services rendus en tant que chauffeur, colleur d'affiches, coursier, assurant les permanences en l'absence du député pour les multiples mandats de M. BACQUET mais aussi, pour ses déplacements personnels et familiaux, les week-ends, jours fériés de jour comme de nuit.
Mon client a saisi la Justice pour faire cesser cette servitude illégale dans laquelle il était depuis trop longtemps maintenu au nom d'une pseudo-amitié qui profitait surtout à l'élu qui lui a détruit sa santé sa famille et sa réputation.
La qualité d'appelant de M. BACQUET, condamné en première instance, ne lui permet ni d'injurier ni de salir son ex-chauffeur dont il a abusé dans le cadre du contrat de travail à temps partiel comme le Conseil de Prud'hommes en a, à très bon droit, jugé.
La Justice l'a condamné au nom de l’ÉGALITE de tous devant la loi car rien ne justifie que M. BACQUET s'exonère d'appliquer les lois, lui l'élu chargé de dire le Droit !...
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées